L’amour de Dieu s’adresse à tous les hommes et à toutes les femmes, sans aucune condition. Jésus-Christ s’est adressé aussi bien aux handicapés, aux sans droits, aux citoyens moyens, qu’aux gens pieux ou aux criminels ; vivre en chrétien veut aussi dire suivre son exemple.
« Il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour refuser la torture. Mais en tant que chrétien, disciple du Christ, il n’y a qu’une seule réponse à la torture :
NON, NON, NON ! »
(Christian Führer, pasteur, Eglise Saint-Nicolas, Leipzig, République fédérale d’Allemagne, 1991).
Dans la foi chrétienne, l’homme doit sa dignité à Dieu, qui l’a créé à Son image et qui lui donne la vie. La vie et la dignité de tout homme, de toute femme, de tout enfant, sont donc sacrées.
Pour cette raison, l’ACAT lutte résolument contre toute forme de torture et contre la peine de mort. La torture détruit la dignité de l’homme, déshonore et avilit la victime tout comme le tortionnaire. En appliquant la peine de mort, l’état prétend disposer de la vie de ses citoyens, alors qu’elle appartient à Dieu seul.
En bref, l’ACAT
- croit en une justice fondée sur la conversion, la réparation et sur la réconciliation, et non sur la vengeance et les représailles
- appelle les chrétiens et les chrétiennes à s’engager, à titre individuel ou en communauté, dans la lutte contre la torture et contre la peine de mort ; la prière pour les prisonniers, pour les torturés et pour les tortionnaires est au cœur de son action
- œcuménique, elle appelle tous les chrétiens et toutes les chrétiennes, de quelque confession ou Église qu’ils soient, à agir ensemble. C’est la foi commune dans le Christ torturé, supplicié et ressuscité, qui est le moteur de son action contre la torture et contre la peine de mort.