Après avoir entendu le témoignage de Tullio Vinay, pasteur italien revenu du Sud-Vietnam, sur la torture subie par des prisonniers politiques, elles décident d’agir. Hélène Engel, alors âgée de 73 ans, initie une action pour sensibiliser les Églises au scandale de la torture.
« Je ne puis me dire chrétienne et continuer à vivre comme si je ne savais rien ».
Persuadées qu’une action chrétienne ne pouvait être qu’œcuménique, Hélène Engel et Edith du Tertre font alors appel à des personnalités des Églises catholique romaine, protestante et orthodoxe.
Leur appel est entendu, et l’ACAT naît de l’initiative de représentants des trois confessions. Rapidement, un réseau dense de groupes se forme en France, avant de s’étendre à d’autres pays. En 1985, l’ACAT-Belgique francophone est fondée.
Dans le but de regrouper toutes les ACAT nationales et de dynamiser le réseau, la Fédération internationale de l’ACAT (FIACAT) a été mise sur pied en 1987.