Pour un monde sans torture ni peine de mort !
Accueil    >    S’informer    >    Peine de mort    >    12 raisons d’être contre la peine de mort
Intention de prière

"Ainsi parle le Seigneur Dieu : Ne le savez-vous pas ?...

...Encore un peu, très peu de temps,...
Les sourds ... entendront les paroles du livre.
Quant aux aveugles, sortant de l’obscurité et des ténèbres,
leurs yeux verront. Les humbles se réjouiront de plus en plus
dans le Seigneur, les malheureux exulteront en Dieu, le Saint d’Israël.
Car ce sera la fin des tyrans, l’extermination des moqueurs,
et seront supprimés tous ceux qui s’empressent à mal faire,
ceux qui font condamner quelqu’un par leur témoignage,
qui faussent les débats du tribunal et sans raison déboutent l’innocent."

( d’après Isaïe 29, 17-21)

Appels à intervention
12 raisons d’être contre la peine de mort
  1. Le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Aucune autorité ne saurait décider de la mort d’un être humain
  2. C’est un châtiment cruel et inhumain : attente de l’exécution, souffrance de la mise à mort
  3. Elle relève de la vengeance, pas de la justice. Elle légitime la violence qu’elle prétend combattre
  4. Elle est irréversible : des innocents peuvent être exécutés ; la justice humaine est toujours faillible
  5. Elle interdit toute possibilité d’amendement pour le criminel
  6. Elle n’est pas dissuasive. Elle n’arrête pas les criminels motivés par la passion ou le fanatisme. La criminalité n’a jamais augmenté dans les pays qui ont aboli la peine de mort
  7. Il n’est pas nécessaire que le châtiment soit de même nature que le crime (les violeurs ne sont pas condamnés à être violés, les tortionnaires à être torturés…). Il est contradictoire de punir un crime par un crime. Une condamnation à de longues années de prison est un châtiment extrêmement sévère
  8. Il est possible de tenir les délinquants les plus dangereux à l’écart de la société sans les exécuter
  9. Elle frappe d’abord, et de façon disproportionnée, des personnes défavorisées (pauvres, marginaux…) ou appartenant à des groupes ethniques particuliers. Elle est souvent prononcée à l’issue de procès bâclés ou fondée sur des aveux obtenus par la violence
  10. Elle est souvent un moyen utilisé par des gouvernements répressifs pour éliminer des opposants. Elle est alors un instrument de pouvoir destiné à terroriser
  11. La carte de son abolition épouse celle de la démocratie (à l’exception des États-Unis et du Japon)
  12. Le droit international encourage les États à l’abolir. La justice internationale y a renoncé, même pour les crimes les plus graves : crimes contre l’humanité ou génocides.

[Source ACAT-France]

  Imprimer